Des vies "normales" - Sophocle

Alors vous voilà dans le garage, votre assignement terminé, des créditubes plein les poches. Prenez les devants, décrivez vos actions pour les prochaines heures, jours, semaines... Des choses à préparer? Des bouts à nouer? Quelque chose vous tracasse? C'est le temps d'aller au fond des choses. Rien ne vous empêche de prendre un repos bien mérité et de laisser votre vie suivre son cours...

Considérez que ceci a été écrit par Sophocle.

Ahh la liberté, il était temps ,l'odeur d'asseptisant allait me rendre fou. Je me laisse le temps de savourer la douce odeur du monoxyde de carbone dans l'atmosphère, de devisager les passants et saluer les habitués de l'hopital qui me rendent mon salut.

Et ensuite je me rend à l'évidence. Malgré le fait que je sois rétabli 4 choses restent en suspend

1) je suis à pieds a l'autre bout du monde.

2) Ou est mon argent?

3) Ou sont les autres?

4) Qu'es t'il arrivé depuis que je suis parti?

Commencons donc par résoudre le problème #1, àla place de marcher jusqu'à mon appartement, je reviens sur mes pas et je me dirige vers le comptoir 5 du bureau des urgences de l'hopital.

|l'infimière|

-Bonjour Monsieur comment puis-je vous être utile?

|à moi même|

Mmm cette infirmière a de belles qualités.....

|en réponse à sa question|

-Oui pouvez-vous me dire ou se trouve Stanley Mc Kinley?

L'infirmière regarde dans ses données et dit: Stanley devrait rentrer pour son shift de soirée. Il ne sera pas là longtemps, par contre, il est assigné à une ambulance pour la nuit. Il devrait arriver dans quelques minutes pour le briefing.

Montrant mes crocs en ce qui pourrait être un sourire si j'étais humain

-Merci je vais l'attendre dans la salle, pouvez vous lui dire de venir me rejoindre?

Je me dirige ensuite vers la salle d'attente squatant tout de suite le plus gros des sièges tassant ainsi une petit famille effrayée de mon apparence


Les minutes passent et un homme couché sur civière fait son apparition les deux infirmiers qui le poussent on l'air un peu affolés en bougeant ils éloignent le drap recouvrant le corps de l'homme tombe sur le sol. Toute la salle cri d'effroi. Son bras semble rongé par dents non-humaines...Un des infirmiers voyant l'émoi de la salle, ramasse le drap et recouvre l'homme ,puis continu de pousser la civière jusqu'à une porte battante au sud de la salle. Les cris des infirmières qui suivent n'aident pas a rassurer la salle

À moi-même

Je hais les goules..


Je passe le temps à observer les autres malades de la salle

La salle d'attente a le temps de se vider complètement avant que ton ami entre, ce qui n'est pourtant pas très long. Dès son arrivée, la réceptionniste avertit Stanley qu'un troll l'attend. Il s'avance vers toi.

-"Hey, chummer. Content de voir que tu vas mieux... Tu t'en sors toujours, hein, pas vrai? Haha, sacré Sophocle, coriace comme un clou de cercueil. Tu voulais me voir?"

À son approche je me lève pour le serrer dans mes bras et lui faire un bon salut de troll qui aurait probablement brisé tout les os d'une personne moins costaude


Puis remarquant la faitigue se lisant sous ses yeux

-Ils te font encore faire des heures supplémentaires...les salauds, je leur montrerais moi. Un jour cela va te tuer...si j'étais à ta place....

Le regard qu'il me lance met fin a ce que je voulais dire

-C'est vrai je ne suis pas venu ici pour jouer à la mère pardonne moi.
Je me demandais si tu pouvais allé me porter au club Penumbra en
partant pour ton tour de garde? Et aussi t'informer pour les opérations cybernétiques ayant lieux dans cet hopital.

"Bien sûr, mec... suis-moi. Tu monteras à l'arrière de mon ambulance, ca vaut bien ça pour un troll qui vient de se faire soigner par docwagon. On parlera de ce que tu veux en chemin."

Une fois montés dans l'ambulance, le chauffeur et l'autre paramedic se retournent vers vous. Stan leur explique ce qui se passe. Ils ont l'air amis, partenaires, alors ça passe, mais le chauffeur insiste quand même pour que le détour ne soit pas trop long.

"Bon. Qu'est-ce que tu voulais comme cyberware? Les cliniques DocWagon font pas mal tout pour le sararimen standard, mémoire, datajack, CPU interne, tout le headware, quoi... je crois même que certains smartlinks sont disponibles."
"Pour le militaire, c'est un peu plus serré. J'ai eu vents de quelques clients satisfaits par leurs réflexes boostés. Alors je suppose que c'est possible dans une certaine mesure. Pour les armes implantées, par contre, fusils, lames, quoique ce soit, c'est un gros non à moins d'avoir autorisation de la corpo ou du gouvernement."

Le chauffeur vous jète un dernier coup d'oeil.
"Accrochez-vous, le trajet ne sera pas bien long... après tout, on a un patient, non?"
Il fait un clin d'oeil à son coéquipier, engage la sirène, puis écrase l'accélérateur.

Admettons que ce voyage entouré de mes compagnons de fortune, ne fût pas de tout repos. Lorsque nous voyons arriver les équipes docwagon ils semblent fendre la foule indépendamment de tout ce qui se passe à l'extérieur, mais quand on se retrouve assis à l'intérieur de ces mêmes wagons, on a une tout autre impression. L'illusion de fluidité est rapidement soufflée par celle plus réelle du crissement de pneus et de sirènes. Quoi qu'il en soit, je suis arrivé à bon port tout de même et j'en suis particulièrement ravi. En débarquant je fais un signe de tête au chauffeur et à son équipier qui me renvoyent chacun un sourire malicieux, et je me tourne ensuite vers Stan pour lui rappeller de me faire signe de me suivre un peu plus loin.

-Pour ma demande en ce qui a trait avec les modifications données à ton hopital, ce que je cherche ce n'est pas du cablage je recherche plutôt un traitement chimique pour booster mes réflexes, le meilleur type de traitement possible, si tu es capable de me dégoter cela. Aussi, passe plus souvent dans le coin, il est toujours bon de parler avec quelqu'un de sain.



Après une bonne accolade, je le regarde ensuite prendre la direction du wagon qui s'éloigne après qu'il soit embarqué, en abusant toujours sur la sirène et la pédale d'accélération. Lorsque le bruit ne devient qu'un bourdonnement je me retourne pour faire face à ce que plusieurs dont moi, considèrent comme leur chez soi : Le club Penumbra. Il semble en plus que l'agitation normale du bar est un peu plus violente aujourd'hui, je me dis que cela ne fera pas de mal.....un peu de divertissement.
Je me promène un peu à l'entrée saluant un peu mes connaissances ainsi qu'en m'informant de ce que les ombres ont a dire pour aujourd'hui,
avant d'entrer à l'intérieur.

[Spécification pour le Gm]

je ne sais pas si tu as des jets de dés à faire pour cela mais je veux m'informer tranquilos de ce que j'ai manqué pendant que j'étais blessé,
entre autre, les répercussion de la run sur les ombres etc...

Clive t'accueille au bar. Quand tu lui demandes pour la run, il te répond:

- Bah, j'en ai entendu parler aux nouvelles, mais j'avais aucune idée que c'est toi qui avait fait ça. Impressionnant, mec. Tout ce que j'ai entendu dire c'est que les Samouraïs rouges de Renraku se sont pointés ailleurs cette soirée la et qu'ils se sont fait déchirer par un escadron de drones. Ils doivent être après quelque chose... ou quelqu'un. Pas toi, j'espère?

- Sinon, bah, le lézard chromé au fond du bar cherchait à savoir qui était sur place pendant l'attaque des drones pour avoir des détails sur une cyberghoule, un technozombie ou qqch du genre... jsais même pas si ca existe, mais bon. Si t'as aucune idée de ce qu'il parle, fait comme moi et surveille-le de loin. Je vais peut-être avoir besoin de backup s'il part une bagarre. Et si tu vas le voir, par pitié, n'en pars pas une toi-même.


- Ah, aussi, je suppose que la run dont tu parles est celle de l'autre jour avec les 3 types bizarres et le corporatif suant. J'ai pas revu le costard-cravate depuis cette soirée là, si c'est lui que tu cherchais.

Edit: comme t'as vu, j'ai été obligé de deviner les questions que tu lui posais. Je savais même pas quelles infos tu lui donnais sur la run... peut-etre que t'aurais voulu garder des détails secrets. Prochain coup, je sais que c'est chiant, mais comme j'ai pas de test pour ca et que c'est purement du roleplay, j'aimerais que tu étayes le dialogue comme je viens de le faire. Et n'oublie pas que tes contacts dans les ombres se limitent pour le moment à Clive et à l'autre docwagon. Tu vas vite te rendre compte que vous auriez du vous en acheter d'autres. Anyway, T'aurais pu aller t'adresser à lui directement.
Dis-moi si tu comprends ce que je viens de dire, j'ai du taper ca a la course pour aller travailler.

Il y a longtemps avant que notre monde sombre dans le chaos corporatiste, certains humains marchaient parfois de longue heures pour s’éloigner de leurs cités et ainsi profiter du calme et de la solitude, ils s’arrêtaient pour cela à un endroit propice et savouraient le plaisir de vivre. Heureusement pour nous, grâce aux changements qui ont secoués notre monde, ces lopettes sont toutes mortes et elles ne nous feront plus chier avec leur quête du bonheur absolu. Me voilà donc comme ces ancêtres dans mon lieu de solitude, mais contrairement à ceux-ci je ne suis pas assoiffé d’une douce paix, mais bien d’un chaos subtil que seul le sixième monde est à même de me montrer. Je me suis fixé, il y a longtemps, l’objectif d’immortaliser la beauté de ce que l’on appelle la vie des ombres. C’est pour cette raison que je suis perché si haut au point culminant des environs, c’est à dire au sommet d’un ancien laboratoire informatique depuis longtemps abandonné et pillé avec pour seuls compagnons, mes jouets et mon appareil photo. Les jouets, bien…on en a toujours besoin par ici, ce n’est pas que les barrens soient un endroit bien dangereux pour quelqu’un d’averti, c’est seulement qu’en emportant tout ce métal, certains sont dissuadés de venir répandre mes fluides sur le béton du toit. Appareil photo en main, j’arpente les angles de vues depuis il y a de cela une bonne heure, cherchant du regard le chaos à figer dans ma pellicule, pour ainsi me repaitre de sa saveur, mais partout ou porte mon regard rien ne semble attirer mon attention, tous ces building miteux peuplés de gens rampants en contrebas, qui grognent, qui griffent, qui s’accrochent au peu de choses qu’il leur restent, ne méritent pas l’honneur d’être immortalisés, ils…..toc…toc…toc.

Un son banal, masqué par le fort bruit du vent raflant le toit de l’immeuble ainsi que par des semelles de mousse de mauvaise qualité, ce son que j’aurais probablement laissé filé au vent, si j’avais été dans une autre situation, me force à reporter mes objectifs de la journée. Un seul son peut modifier vos plans, en particulier dans les barrens, et surtout celui de pas dans le seul escalier menant au toit ou vous êtes. La situation l’obligeant, je remet tranquillement l’appareil dans son étui de cuir, puis je ramasse mes armes avec toujours cette même attitude nonchalante et je m’avance tranquillement jusqu’à ce que je puisse toucher le mur parallèle à la porte…et j’attends…puis j’attends encore…on voit très bien que ce connard ne sait pas à quoi s’attendre puisqu’il ne prend aucune précautions pour cacher sa montée des derniers étages, il est normal qu’il ne puisse pas savoir que j’ai l’oreille collée sur le mur de simili gypse et que j’entends ses moindres faits et gestes, en particulier…Clic. Donc mon ami est armé, et semble vouloir se servir de son joujou, mais pourquoi? Une question, encore une question, es-ce que j’ai vraiment l’attitude de quelqu’un qui se soucie de la réponse et qui veut la savoir? La seule réponse que je peux fournir par contre c’est que dans les cas de doute vaut mieux laisser aller son instinct et le mien …bien…comment dire…il vient transpercer le mur de gypse ainsi que la chose qui se situait de l’autre côté…toc…toc…toctoctoctoc. Disons que je lui ai enlevé le gout de revenir me visiter. Les gémissements de douleurs et la tension évanouie, je descends mon arme et je jette un coup d’œil à travers le trou creusé par mon intervention, pour apercevoir un présent laissé en offrande par mon ami de fortune sur le dernier palier de l’escalier. Un sourire satisfait se dessine entre mes crocs alors que je retourne sur le toit pour empoigner mon appareil, et ensuite franchir la porte pour rendre justice à la cause de mon bonheur en le gravant sur pellicule. Puis sentant mon travail accompli, je sors un sac étanche de mes poches pour y déposer la main d’orc encore chaude du sang de son ex-propriétaire…