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 Y avait t-il vraiment un commencement?

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sophocle

sophocle


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Date d'inscription : 05/09/2006


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MessageSujet: Y avait t-il vraiment un commencement?   Y avait t-il vraiment un commencement? Icon_minitimeMar 19 Fév - 7:55:04

Ce n’était pas vraiment comme un frisson de plaisir, mais plus comme un éclair de désir et de curiosité, la lumière ayant capté son attention, elle décide de sortir de sa cachette pour pouvoir savourer un peu l’étendue infinie de l’espace qui s’étend devant elle. Telle une petite tache sombre invisible pour le commun des mortels, elle avance furtivement d’ombre en ombre, se fondant en elles comme elle seule sait si bien le faire, se moquant des hommes aux aguets tout autour. Sa perception du monde est hors de la portée de tout ces gorilles qui l’entoure, elle exprime la beauté de la nature face à un monde qui la domine, son existence même, est la preuve d’un soupçon d’espoir derrière toutes ces tonnes de béton qui forment nos cités.

- Elle habite un squat près de Carbanado…

Elle n’a pas de raisons de vivre si ce n’est que d’être là, à suivre sa voie tout en ignorant notre existence, tellement le concept d’ordre de grandeur lui est inconnu. Cette naïveté absolue est présente en elle et c’est ce qui fait de sa présence un moment spécial pour celui qui sait voir plus loin que ce que nos yeux laissent filtrer à travers le voile. Lentement, comme un soupir, chacune de ses pattes se lève et s’abaisse selon des pas de danse compliqués qui échappent à la compréhension, ses pattes élancées effleurent le macroplast d’une caresse sublime et terrifiante à la fois, une douceur qui illustre bien la fragilité cachée derrière son corps de chasseresse sculpté par la nature. Suivant toujours la lumière, elle ignore alors le danger qui la menace, ainsi avec cette même démarche dansante, elle s’avance vers le corps de son propre bourreau. Survient alors le moment fatidique ou la vie affronte la mort dans une lutte de géants….
…Un seul mouvement de l’homme et ce fût la fin de l’entièreté de cette grâce .


(L’homme : en essuyant l’araignée fraîchement tuée de son complet Armani)

- As-tu seulement écouté une seule des choses que je t’ai proposé?

(Réprimant un grognement suite à la mort de son songe, le troll regarde son interlocuteur avec un regard dégoûté)

La scène trop souvent familière s’étale devant lui, une salle qui n’est pas si différentes de toutes celles qu’il a visité, un box de rencontre classique avec tout juste assez de place pour contenir tout ce beau monde ainsi que leur permettre de jouer chacun leurs petits rôles, d’un côté nous avons « l’abruti » de troll et de l’autre, ceux qui lui donnent la réplique. Ceux-ci sont composés de 2 hommes, plus le cravaté qui le regarde avec des yeux de merlan frais, attendant patiemment que celui-ci daigne ouvrir sa gueule pour accepter leur offre d’enlèvement. Les 2 hommes aux aguets semblent espérer un peu d’action mais il n’est pas là pour faire du dégât, en particulier depuis qu’il a donné sa parole à l’entrée. Lorsque des gens comme cet humain viennent prendre contact avec lui, il a toujours un peu de mal à contenir sa rage et son dégoût face à l’image que ces êtres prétentieux et imbus d’eux mêmes projettent. Leur être n’est que l’avatar du faux, de l’ajouté. Ils sont câblés mais cachent la moindre parcelle de cette évidence dans le but de garder leur image, ils se montrent incapables d’une authenticité face à eux même et aux autres. Prenez seulement le visage retouché de cet homme marqué par l’emblème du dieu plastique, un masque, voilà à quoi son visage ressemble, en fait non, un masque aurait beaucoup plus d’humanité.

(Se racle la gorge)

-Je ne garderai pas le suspense plus longtemps,vous êtes venus pour rien, je ne comprend pas toutes les ficelles que vous tirez mais ce que je sais c’est que je ne veux pas faire parti de vos pantins favoris. En particulier quand je constate toutes les zones d’ombres que vous gardez en suspens et l’échappatoire que vous gardez probablement en réserve pour sauver votre petit derrière synthétique. J’ai des choses de mieux à faire pour ce soir, donc si vous voulez bien m’excuser…

(Il esquisse un mouvement pour se lever, mais les 2 hommes se sont déjà approchés de lui et le maintiennent assit. Le cravaté reprend la parole d’un air agacé, sourire aux lèvres.)

-Qu’avons nous là? Un runner qui a de l’honneur ?

-Je ne suis pas plus shadowrunner que vous êtes honnête, je suis ce que je suis et vous êtes moins que ce que vous paraissez. Les lois des ombres ne doivent êtres respectées que par ceux qui leur accordent un brin d’importance, ce qui n’est pas mon cas. Cessez donc ces enfantillages, je ne suis pas là pour traiter avec un malade en mal de pouvoir, mais seulement pour payer ce qui doit l’être.

-Et es-ce que ta survie est un bon paiement pour ce petit job? Car c’est justement ce que nous sommes en train de marchander en ce moment.

(Il dit cette phrase, en appuyant fortement sur le mot « survie », tout en s’assurant que ses deux boucliers humains sont toujours aux côtés du troll. Ceux-ci appuient son regard d’un sourire et leur attitude se fait plus pressante et lourde, démontrant leur soif de sang et de violence.

La satisfaction de cet homme est l’illustration parfaite de ce que l’illusion de pouvoir peut accomplir. Il se croit invincible avec ses deux chiens de gardes, mais que pourrait t’il faire en réalité, face à un monde qui le méprise et dont il ne détermine pas les règles?

-Je vois que vous ne voulez toujours pas comprendre, sachez que ce qui va suivre, sera comme selon votre bon vouloir.

(Le troll se lève d’un coup, assommant l’un des deux gardes, puis frappe 3 fois sur la table, créant un mouvement d’assaut de la part du garde restant, qui se retrouve KO aussitôt, d’un seul coup de poing du colosse. Les pupilles du Johnson se dilatent à la vue de ce qui vient de se passer et alors que l’adrénaline et la noradrénaline s’infiltrent tranquillement dans son corps, dans le but de combler l’effort énergétique fournie par une éventuelle tentative de fuite, puis comprenant la fatalité de sa situation, il se met à trembler brutalement. 3 coups se font entendre par la suite à la porte, le troll va ouvrir et 2 orcs et un homme entrent rapidement. L’un des orcs prend la parole en voyant les 2 corps étendus :

-Merde Sophocle, tu n’étais pas sensé les amocher à ce point, ce n’est pas du jeu.

-Ils m’ont poussé à bout, c’est tout.

Réplique qui provoque l’hilarité chez les deux orcs. (Puis l’homme nouvellement entré reprend d’un ton sérieux) :

-Nous ne sommes pas là pour rire, faisons ce que nous avons à faire et partons. Vous! (Dit-il en pointant le cravaté assit, suant maintenant comme en été) enlevez tout ces vêtements.

Les 2 orcs s’empressèrent de dénuder les 2 corps pendant que le cravaté se retrouvait en tenue d’Adam, ils traînèrent les carcasses assommées et ligotées dehors dans la ruelle et gardèrent leurs objets de valeurs ainsi que la voiture garée plus loin en avant du « bar ». Le cravaté fût ligoté et assit dans sa voiture alors que le troll et les 2 orcs y prenaient place aussi. Les quelques « clients du bar » vinrent voir quels hommes s’étaient fait prendre cette fois.

(Le troll alors assit à gauche du prisonnier) :

-Vous voyez, qui es-ce qui marchande pour la survie de l’autre maintenant?

La réplique suscite encore des rires de la part des orcs ainsi que des grognements de la part de l’homme bâillonné, des grognements qui se transforment lentement en cris d’effrois alors qu’il comprend tranquillement vers où es-ce que la voiture se dirige. Arrivés à destination, ils descendent de la voiture, traînant l’homme derrière eux.
(Un des orcs prend la parole) :


-Ne vous inquiétez pas «Sir» (avec un sourire en coin) les goules sont généreuses et elles saurons très bien comment vous faire une place parmi elles

(Puis avec une poussée, ils forcent l’homme à se relever et à courir nu en ligne droite, le menaçant de leurs armes brandies, Sophocle mort de rire, appareil photo en main, prend des clichés de cet ancien homme de pouvoir, transformé en gibier par les circonstances, et qui finira comme celle qu’il voulait avoir…c’est à dire, jeté en pâture à un monde inconnu)…
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Clasmerg

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Date d'inscription : 31/03/2008


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MessageSujet: Re: Y avait t-il vraiment un commencement?   Y avait t-il vraiment un commencement? Icon_minitimeDim 28 Déc - 11:58:54

>>Faite gaffe les mecs, si vous voller des corpos crasseux toujours au même bar, vous finirez bleu. Des crocs aux orteils.<<
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